Aloe Vera : la plante.
L’aloe vera est une de ces plantes qu’on offre en cadeau mais comment en prendre soin et l’utiliser correctement ?
Nommée « Plante de l’immortalité » par les égyptiens de l’Antiquité, l’aloe vera fait partie des plantes résistantes pour celles et ceux qui n’ont pas la main verte.
En cas d’oubli d’arrosage, elle supportera une longue période dans une terre sèche.
Comme évoquée en page d’accueil ainsi que dans de nombreux articles disponibles sur internet, elle possède de multiples atouts santé et beauté.
Elle entre ainsi dans la préparation de nombreux remèdes naturels. Attention toutefois si vous souhaitez vous lancer dans la fabrication de soins maison, car ses feuilles fraîches peuvent être dangereuses.
L’aloe vera est également une plante dépolluante surtout avec les formaldéhydes et benzènes. (ces substances nocives dans beaucoup de produits d’entretien, peintures, colles ou encore textiles. Retrouvez de nombreux produits Forever Living sur la boutique Aloe Vera Forever.
Un peu d’histoire
Le nom générique Aloe vient du grec ancien ἀλόη d’origine dravidienne traduit en latin aloe.
L’Aloe vera est une plante vivace utilisée depuis l’Antiquité en Mésopotamie, dans l’Égypte antique puis en Grèce antique.
Cette plante dont le suc était utilisé en pharmacie était connue des auteurs de l’Antiquité gréco-romaine comme Pline l’Ancien et Dioscoride.
L’épithète spécifique vera dérive du latin vērus qui indique « vrai, authentique ».
Les Grecs de l’Antiquité connaissaient bien l’aloès même si les premières mentions furent tardives.
En -484 -425 avant notre ère, l’historien grec Hérodote a déclaré que les égyptiens l’utilisaient pour embaumer les cadavres.
Le plus ancien document médical, qui est connu sous le nom de papyrus Ebers, 1 500 ans avant notre ère, cite l’aloe comme faisant partie des plantes médicinales.
Un document grec du 3ème siècle toujours en Egypte à Thèbes, le papyrus de Leyde, explicitait l’emploi fait de l’aloe vera.
Cette plante entrait effectivement dans différentes formules recommandées contre les vers, les maux de tête, les douleurs à la poitrine, les brûlures, les ulcères et les maladies de peau.
Aristote aurait incité son élève Alexandre le Grand à installer une colonie ionienne dans l’île de Socotra au large du Yémen, pour avoir accès aux cultures d’aloe vera réputée.
Au 1er siècle de notre ère, le médecin grec Dioscoride indique qu’on le trouve en abondance en Inde d’où il est exporté.
Il pousse également en Arabie, Asie et dans différentes régions maritimes.
Plusieurs civilisations l’utilisaient pour fermer les plaies et les blessures en appliquant directement la plante broyée.
L’Aloe vera n’est pas une plante indigène d’Inde ou de Chine.
Ainsi elle n’est pas mentionnée dans les plus anciennes pharmacopées de ces pays.
Ce n’est qu’après le 10ème siècle qu’elle devient une plante médicinale commune en Chine et le 12ème siècle qu’elle entre véritablement dans la pharmacopée ayurvédique.
En Inde, les traités fondamentaux de médecine ne mentionnent donc pas l’aloe vera.
L’Aloe vera n’est entrée dans la médecine ayurvédique qu’au 12ème siècle et depuis l’aloe figure dans la médecine ayurvédique sous les noms sanskrit de kumāri.
Les propriétés médicinales de la plante sont mentionnées dans des textes du 13ème siècle ou Bhava Prakasha (un classique du 15ème) qui cite l’Aloe vera comme une plante purgative, rafraîchissante et amère.
Elle est prescrite à l’époque dans les maladies du foie, de la rate, les tumeurs internes, la toux persistante, et bien naturellement pour les maladies de peau.
En Chine, contrairement à ce qu’on trouve très souvent sur internet, dans les articles ou les thèses de pharmacie, le plus ancien ouvrage chinois de matière médicale (Shennong bencao jing) ne mentionne pas l’aloe vera.
Ce n’est qu’au 18ème siècle qu’il fut importé par voie maritime dans la province de Canton puis dispersé dans toute la Chine.
Les premières mentions se trouvent dans le Yaoxinglun et le Bencao Shiyi, deux pharmacopées de la dynastie Tang (618-907).
Par son origine mystérieuse, on lui prêtait des propriétés mirifiques. Il était considéré comme une panacée.
La Matière médicale de l’époque Kaibao (973) donne pour la première fois une étude détaillée de ses propriétés : « froid, amer, purge les boyaux, évacue le feu du foie ».
À partir de cette époque, l’aloe Vera devint une plante médicinale pleinement assimilée à la pharmacopée chinoise.
Les Chrétiens d’Occident découvrent les vertus de l’Aloe Vera lors de leurs croisades.
En effet, leurs adversaires considèrent cette plante comme le remède par excellence.
L’Aloe est alors importée en Afrique du Nord et en Espagne puis aux Antilles puis en Amérique aux 16ème siècle.
La culture de l’Aloe vera se répandit très vite dans toutes les zones tropicales, subtropicales et tempérées chaudes.
Chistophe Colomb l’emmenait pour guérir et préserver les marins des maladies, plus spécialement du scorbut et des suites à la malnutrition. L’Aloe Vera était appelé le « docteur en pot ».
Comment bénéficier des bienfaits de l’Aloe Vera à notre époque ?
Pas évident de conserver tous les principes actifs de cette plante.
En effet, beaucoup de composants comme les enzymes ne supportent pas la plupart des traitements de stabilisations utilisés en alimentaire ou en cosmétique. (conservateurs, stérilisation,… )
Le pari fut de réussir à conserver les bienfaits de cette plante afin des les rendre disponibles dans le monde entier.
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